Alcime Lehodey naît en Normandie, le 17 décembre 1857. Lorsque l’on découvre en détail la vie de celui qui écrira « Le saint Abandon », on comprend qu’il a eu de multiples occasions de s’abandonner à la Providence et de lui faire confiance.

Dans un premier temps, il « découvre » au sens large sa vocation religieuse. Il est d’abord séminariste, puis prêtre, vicaire de plusieurs paroisses en Normandie, et, par désir d’intériorité et de pénitence, demande à entrer dans l’abbaye de Bricquebec.

Après deux ans de Noviciat, il prononce ses premiers vœux, et le lendemain, il est nommé prieur du monastère. Quelques temps après, il en sera le père abbé.

Pendant ses 36 années en tant que responsable de la communauté, il sera confronté à toutes sortes de problèmes. Certains matériels (incendies, problèmes financiers, ouverture d’abbayes au japon…) d’autres humains, qui seront très certainement les plus difficiles à porter : l’abbaye et don Vital sont attaqués par un ancien religieux qui demandait des compensations financières, les frères de retour de la guerre 14-18 éprouvent des difficultés à retrouver la ferveur du monastère, d’autres attaques ont lieu de la part du maître des novices…

Ces difficultés donneront à dom Vital l’occasion de méditer sur le saint Abandon, pour en ecrire le livre que l’on connaît.