Le héraut de l'amour divin
Réf.: bdp_248Livre numérique au format epub
Caractéristiques
- Couverture en grande définition : Le héraut de l'Amour divin
- ISBN : 978-2-36878-277-4
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- Disponible sur l'Apple Store : Apple Store ↗
- Auteur : Sainte Gertrude de Helfta
Présentation
À la fin du 13ème siècle, Gertrude, une jeune religieuse bénédictine de l’abbaye de Helfta, en Allemagne, reçoit les premières visions du Christ, qui se présente d’abord à elle sous l’apparence d’un jeune homme. Commence alors une relation très particulière entre cette religieuse et Jésus, ainsi qu’avec la Vierge Marie.
Gertrude est très certainement l’une des premières à qui le Christ souhaite révéler l’amour de son cœur. Trois siècles avant sainte Marguerite Marie-Alacoque et les apparitions célèbres de Paray le Monial, le Christ cherche à dévoiler combien son cœur aime les hommes, et tout ce qu’il est disposé à faire pour eux.
Le Christ charge Gertrude de mettre par écrit les différentes visions et conversations qu’ils ont eu ensemble, afin d’annoncer aux Hommes cet amour. Gertrude sera bien le Héraut de l’Amour Divin.
L’ouvrage est composé de cinq livres, le deuxième ayant été écrit directement par Gertrude. Les autres livres sont un recueil des conseils spirituels donnés par le Christ, en particulier sur l’Amour de l’Eucharistie, et les actes de réparation que l'on peut offrir pour le salut de tous.
Précisions sur le livre "Le héraut de l'amour divin"
Extrait d'une édition précédente (1952). Cette introduction permet de mieux cerner le livre et les personnages; elle est publié dans le livre.
Malgré la juste célébrité que les écrits de sainte Gertrude ont acquise dans le monde catholique, son histoire personnelle est demeurée longtemps peu connue; certaines erreurs considérables sont devenues populaires, et d’autant plus facilement qu’elles s’autorisaient de témoignages anciens. Il ne sera donc pas inutile de résumer ici ce que, dans l’édition latine de 1875, les Bénédictins de Solesmes ont pu donner comme certain d’après le livre lui-même de sainte Gertrude, celui de sainte Mechtilde, et les documents qui sont restés du monastère d’Helfta.
Les œuvres de deux saintes furent publiées pour la première fois à Leipsig, par les soins des frères Prêcheurs à la demande d’une duchesse de Saxe. Le Liber specialis gratiae (Livre de la Grâce spéciale) de sainte Mechtilde parut en 1503, rédigé avec grand soin. Deux ans après, les révélations de sainte Gertrude parurent sous le titre de Liber legationis divinae pietatis (Héraut de l’amour divin), titre qui leur avait été donné par Notre Seigneur lui-même. Cette publication était très imparfaite ; bien des choses s’y trouvaient altérées, mélangées ou tronquées.
La première publication sérieuse est celle que donnèrent à Cologne, en 1536, les Chartreux Lansperg et Loher. Elle eut un grand succès et fut rapidement traduite en plusieurs langues. Le nom de Gertrude était sur toutes les lèvres et, pour la distinguer des nombreuses saintes du même nom, on l’appela Gertrude la Grande. Bientôt on lui donna le titre d’abbesse, parce qu’on la confondit avec l’abbesse Gertrude de Hackeborn, qui gouverna le monastère d’Helfta durant la plus grande partie de la vie de notre Sainte. Cette erreur est due à Arnold de Wion.
Dans son Lignum vitae (Arbre de vie), publié en 1595, il dit, après avoir donné la généalogie de l’abbesse Gertrude : « Elle composa certains livres latins qui ont été traduits par le Père Jean Lansperg. » L’autorité de Wion accrédita la méprise; mais il est bon de remarquer que ni Lansperg, ni Louis de Blois, ni Tilmann Budenbach, dans leurs recommandations des œuvres de notre sainte Gertrude, ne lui ont donné le titre d’abbesse. Ils parlent d’elle comme une simple moniale ne remplissant aucune charge importante, tandis qu’ils donnent très clairement le nom d’abbesse à Gertrude de Hackeborn, de même qu’ils mentionnent rarement sainte Mechtilde sans ajouter à son nom le titre de Domna Cantrix (Dame Chantre)
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