Vie de saints
Des livres qui racontent la vie de saints et de saintes. La vie de ces hommes et ces femmes qui ont imité la vie du Christ est toujours édifiante et bien utile.
Nous éditons plusieurs vies de saints. Que ce soient des biographies écrites par eux-mêmes (comme les manuscrits autobiographiques de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus) ou des récits écrits par d'autres, qui ont pu compiler des informations sur ces personnes.
Vie de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
La vie de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus est écrite par elle-même, dans ses manuscrits autobiographiques que nous connaissons bien. Alors qu'elle est déjà gravement malade, elle obéit à sa supérieure (qui n'est autre que sa propore sœur) qui lui demande mettre sa vie par écrit, bien consciente déjà que la qualité exceptionnelle de sa petite sœur.
Avec une obéissance édifiante, et une simplicité tout aussi déconcertante, Thérèse raconte sa vie, depuis sa plus tendre enfance jusqu'à ses moments d'intimité avec le Seigneur, qui lui feront comprendre la petite voie d'enfance, et qui feront d'elle la patronne des missions.
Mère bien-aimée, puisqu’avec vous j’essaie de commencer à la chanter sur la terre, cette miséricorde infinie, je dois encore vous dire un grand bienfait que j’ai retiré de la mission que vous m’avez confiée. Autrefois lorsque je voyais une sœur qui faisait quelque chose qui me déplaisait et me paraissait irrégulier, je me disais : Ah ! si je pouvais lui dire ce que je pense, lui montrer qu’elle a tort, que cela me ferait de bien ! Depuis que j’ai pratiqué un peu le métier, je vous assure, ma Mère, que j’ai tout à fait changé de sentiment. Lorsqu’il m’arrive de voir une sœur faire une action qui me paraît imparfaite, je pousse un soupir de soulagement et je me dis : Quel bonheur ! ce n’est pas une novice, je ne suis pas obligée de la reprendre. Et puis bien vite je tâche d’excuser la sœur et de lui prêter de bonnes intentions qu’elle a sans doute. Ah ! ma Mère, depuis que je suis malade, les soins que vous me prodiguez m’ont encore beaucoup instruite sur la charité. Aucun remède ne vous semble trop cher, et s’il ne réussit pas, sans vous lasser vous essayez autre chose. Lorsque j’allais à la récréation, quelle attention ne faisiez-vous pas à ce que je sois bien placée à l’abri des courants d’air, enfin, si je voulais tout dire, je ne terminerais pas.
En pensant à toutes ces choses, je me suis dit que je devrais être aussi compatissante pour les infirmités spirituelles de mes sœurs, que vous l’êtes, ma Mère chérie, en me soignant avec tant d’amour.
Vie de saint Charles de Foucauld
Parmi les vies de saints que l'on peut trouver sur ce site, nous vous proposons la vie de saint Charles de Foucauld, écrite par René Bazin. Outre le fait que le livre est gratuit, son intérêt réside dans la qualité d'écrivain de son auteur. Le style de René Bazin est de grande qualité littéraire, tout en étant très abordable.
René Bazin a passé une grande partie de sa vie à chercher des informations sur la vie de Charles de Foucauld, pour nous proposer ainsi un récit exhaustif de l'explorateur du Maroc, et de l'ermite au Sahara.
Depuis sa conversion, il lisait encore plus qu’auparavant, mais d’autres livres, et ses lectures le faisaient pénétrer dans ce monde de la doctrine, de la morale et de l’histoire religieuse, par quoi tout le reste est illuminé. Il s’émerveillait de voir combien la vérité est simple et combien raisonnable ; il s’étonnait qu’il eût pu être troublé autrefois, jusqu’à douter de la religion, jusqu’à la rejeter, par des objections depuis si longtemps résolues et faciles à résoudre. Il apprenait la première des sciences, celle d’où dépend la conduite de la vie. Selon le conseil de l’abbé Huvelin, il assistait chaque matin à la messe, et la fréquente communion du début était devenue le pain quotidien.
Vie de saint Jean-Paul II
La vie de saint Jean-Paul II que nous proposons n'est pas vraiment une vie romancée, puisqu'il s'agit d'un ancien livre de la collection Que sais-je ? écrit par Dominique Le Tourneau. Il s'agit donc d'un écrit sérieux, factuel, et précis.
Il n'empèche que le texte est édifiant, car derrière les capacités intellectuelles et humaines de Karol Wojtila, l'auteur s'est efforcé de montrer les qualités surnaturelles du Pape, devenu très rapidement après sa mort saint Jean-Paul II.
Certainement, on se souviendra de ce cri de la foule, le jour de sa messe de funérailles : "Santo Subito ↗" !
Et comme l'auteur le suggère, il serait fort logique que Jean-Paul II, à la vue de son pontificat, soit appelé saint Jean-Paul II le Grand, au même titre que saint Grégoire le Grand, ou saint Léon le Grand.
Dès le 17 octobre, il énonce, devant les cardinaux, son programme, qui peut se résumer en : poursuite de l’œuvre de Vatican II, fidélité à la mission reçue et œcuménisme. Le 20 octobre, il insiste devant le Corps diplomatique sur les devoirs humanitaires et spirituels des États : « La paix, la justice, la liberté de conscience et religieuse. » Il commence son ministère de pasteur suprême de l’Église le 22 octobre, par une invitation vibrante, restée célèbre : « N’ayez pas peur d’accueillir le Christ et d’accepter son pouvoir ! […] N’ayez pas peur ! Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ ! À sa puissance salvatrice ouvrez les frontières des États, les systèmes économiques et politiques, les immenses domaines de la culture, de la civilisation, du développement. N’ayez pas peur ! Le Christ sait « ce qu’il y a dans l’homme ». Et lui seul le sait ! » De la sorte, il a « aidé les chrétiens du monde entier à ne pas avoir peur de se dire chrétiens, d’appartenir à l’Eglise, de parler de l’Evangile. En un mot, il nous a aidés à ne pas avoir peur de la vérité, car la vérité est garantie de liberté » (Benoît XVI, Homélie de la béatification, 1er mai 2011).
Il place son pontificat sous le signe de la prière, d’abord avec sa devise adressée à la Vierge Marie : Totus tuus, « entièrement à vous », « expression résumée de la consécration à la Mère de Dieu, de Grignion de Montfort », puis en se rendant, le 29 octobre, au sanctuaire marial de la Menterolla, où il déclare : « La prière est le premier devoir, le premier message du pape, la condition primordiale de son service pour le monde entier ». Le 5 novembre, il est à Assise, où il vénère saint François, patron de l’Italie, et à la basilique Sainte-Marie sopra Minerva, à Rome, sur la tombe de sainte Catherine, patronne de l’Italie. Le 12 novembre, en tant qu’évêque de Rome, il prend possession de sa cathédrale, Saint-Jean-de-Latran. Le 5 décembre, il commence ses visites pastorales aux paroisses romaines. Dans la nuit de Noël, il regrette de ne pouvoir se « trouver dans la grotte de la Nativité, à Bethléem, pour y célébrer le début de mon pontificat », comme il l’aurait souhaité.
Histoire de saint Louis
L'histoire et la vie de saint Louis nous est racontée par son ami Jean de Joinville. Le livre est écrit après la mort du Roi. Joinville veut laisser un témoignage des vertus et de la sainteté de celui qui fut son souverain. Il consigne ses souvenirs, et grâce à ce livre, on comprend que saint Louis fut un dirigeant hors pair, grâce à ses qualités et à sa vie de prière.
Sa préoccupation pour les pauvres, pour la justice, a fait de lui le dirigeant que l'on sait, et les commentaires de Joinville montrent que saint Louis n'était pas seulement un homme de bien : c'était aussi un homme de Dieu
Ce saint homme aima Dieu de tout son cœur et en imita les œuvres ; et il y parut en ce que, de même que Dieu mourut pour l’amour qu'il avait de son peuple, lui aussi mit son corps en aventure plusieurs fois pour l’amour qu’il avait de son peuple ; et il s’en fût bien dispensé s’il eût voulu, ainsi que vous l’entendrez ci-après. L’amour qu’il avait de son peuple parut à ce qu’il dit à son fils aîné dans une très grande maladie qu’il eut à Fontainebleau : « Beau fils, dit-il, je te prie que tu te fasses aimer du peuple de ton royaume ; car vraiment j’aimerais mieux qu’un Écossais vînt d’Écosse et gouvernât le peuple bien et loyalement, que si tu gouvernais mal au vu de tous. » Le saint homme aima tant la vérité que même avec les Sarrasins il ne voulut pas mentir sur ce qu’il leur avait promis, ainsi que vous l’entendrez ci-après
Vie de saint Antoine
La vie de saint Antoine nous est racontée par saint Athanase, évêque d'Alexandrie. Antoine est considéré comme le premier Père du désert, c'est à dire le premier à quitter le monde et à partir s'installer au désert, pour vivre une vie de solitude et de louange.
Comme la réputation d'Antoine était grande en Égypte, Athanase n'eut pas de mal à recueillir des informations sur sa vie, tellement elle était édifiante et connue de tous.
Le livre est agréable à lire, crédible, sans excès d'événements extraordinaires.
Antoine, se fortifiant donc de plus en plus dans sa résolution, se dirigea vers la montagne ; il rencontra au delà du Nil un fort abandonné et que le temps avait rempli de serpents ; il y fixa sa demeure, et les reptiles disparurent aussitôt comme si on les eût chassés. Antoine en ferma la porte par une solide clôture ; il avait apporté avec lui des pains pour six mois, car les habitants de la Thébaïde savent en faire qui peuvent se conserver une année entière ; il trouva de l’eau dans l’intérieur du fort et s’y retira comme au fond d’un sanctuaire ; il y demeura seul, n’en sortant jamais et n’admettant personne de ceux qui venaient pour le voir ; seulement, il recevait deux fois par an les pains qu’on lui jetait par-dessus la muraille.
Quelques saints Missionnaires
Sous un autre titre, nous ré-éditions un livre de Georges Goyau, de l'Académie Française, qui propose 27 récits de vies de saints et de saintes, qui se sont spécialement caractérisés par leur activité missionnaire.
Certes, tous les saints et saintes ont cette envie de faire connaître le Christ. Mais certains, tout particulièrement, ont eu le désir de partir loin de chez eux pour faire connaître le Christ à des peuples qui ne le connaissaient pas.
Nous éditons ce livre pour sa dimension historique, et pour sons style très abordable. Les vies racontées sons toutes édifiantes. Qui plus est, de nos jours, il n'est plus néccessaire de partir loin pour évangéliser les peuples : la mission est à nos portes. Il peut être de ce fait intéressant de voir comment ces hommes et ses femmes se sont comportés, et quel était leur désir d'annoncer la bonne nouvelle à leurs semblables.
Vie et correspondance de saint Théophane Vénard, martyr au Vietnam
Le 19ème siècle peut être considéré comme un siècle d'expansion pour les pays européens. L'Angleterre et la France, essentiellement, colonisent l'Afrique et une partie de l'Asie. Les églises voient dans cette situation une occasion de faire connaître le Christ à ces peuples, et tant l'église évangélique ou protestante que l'église catholique envoient des missionnaires. Ce sera d'ailleurs le début du mouvement œcuménique, lorsque les missionnaires se rendront compte de l'effet provoqué dans les populations par la désunion au sein de ces églises.
Les envies de partir en mission sont grandes chez les jeunes prêtres, et Théophane Vénard est l'un d'entre eux. Après deux ans au séminaire de Poitiers, il demande à intégrer le séminaire des Missions Étrangères de Paris. Une fois ordonné, il partira pour l'Asie, d'abord Hong Kong, porte d'entrée de ce grand continent, puis pour le Tonkin.
La persécussion contre les chrétiens est grande, et ils sont obligés de se cacher pour échapper aux tirans. Théophane Vénard est pourtant dénoncé, arrêté, jugé, puis condamné à mort.
Sa renommée sera grande en France, très rapidement, et sainte Thérèse de l'Enfant Jésus exprimera une grande proximité avec l'âme de ce jeune missionnaire.
Grâce à son frère, qui a conservé l'abondante correspondance entre Théophane et sa famille, une "Vie et correspondance de Théophane Vénard" a rapidement été écrite. Théophane Vénard est tout d'abord béatifié, puis canonisé par Jean-Paul II avec 17 autres martyrs du Vietnam.
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