Les sept joies et les sept douleurs de saint Joseph
Les sept joies et les sept douleurs de saint Joseph, composées par saint Alphonse Marie de Liguori, et illustré par les mosaïques du sanctuaire de Torreciudad
Voici les joies et les douleurs de saint Joseph, une dévotion traditionnelle qui passe en revue sept douleurs, sept moments doulureux et pénibles par lesquels est passé le saint Patriarche, et les sept joies qui ont suivi.
Le texte est de saint Alphonse Marie de Liguori, repris dans le livre "Dévotion à saint Joseph", avec les mêmes illustrations. Elles viennent du sanctuaire de Torreciudad (Aragon, Espagne)
I. Joseph découvre que son épouse attend un enfant. L'Ange le rassure.
Ô chaste Époux de Marie, glorieux saint Joseph ! Quelles ne furent pas l’affliction et l’angoisse de votre cœur, lorsque vous pensiez devoir vous séparer de votre Épouse sans tache ! Mais aussi, quelle ne fut pas votre allégresse, quand l’Ange vous révéla le grand mystère de l’incarnation !
Par cette douleur et cette allégresse, nous vous prions de consoler notre cœur à présent et dans nos dernières douleurs, par la joie d’une bonne vie et d’une sainte mort, semblable à la vôtre, entre Jésus et Marie.
II. Joseph ne trouve pas de place à Bethléem. Naissance de Jésus.
Ô bienheureux Patriarche, glorieux saint Joseph, qui avez été choisi pour être le Père putatif du Verbe fait homme ! La douleur que vous avez éprouvée en voyant naître dans une telle pauvreté l’Enfant Jésus, se changea bientôt en une joie céleste, quand vous avez entendu les concerts angéliques, et vu la gloire dont resplendit cette nuit.
Par cette douleur et cette allégresse, nous vous supplions de nous obtenir, après cette vie, d’aller entendre les louanges angéliques, et jouir des splendeurs de la gloire céleste.
III. Circoncision de l'Enfant. Joie de lui donner le nom de Jésus.
Ô fidèle observateur des lois divines, glorieux saint Joseph ! Le sang précieux que le Rédempteur enfant versa dans la circoncision, vous transperça le cœur ; mais le nom de Jésus, qu’il reçut alors, vous remplit de joie.
Par cette douleur et cette allégresse, obtenez-nous de vivre éloignés de tout vice, afin d’expirer joyeux avec le saint nom de Jésus dans le cœur et sur les lèvres.
IV. Prophétie de Siméon. Jésus reconnu comme étant le Messie.
Ô Serviteur fidèle, qui avez reçu la confidence des mystères de notre rédemption, glorieux saint Joseph ! Si la prophétie de Siméon, concernant les souffrances que devaient endurer Jésus et Marie, vous causa une douleur mortelle, elle vous combla aussi de joie, en annonçant en même temps le salut et la glorieuse résurrection, qui devaient en résulter pour un grand nombre d’âmes.
Par cette douleur et cette allégresse, obtenez-nous d’ètre du nombre de ceux qui, par les mérites de Jésus et l’intercession de Marie, doivent ressusciter glorieusement.
V. Douleur de la persécution d'Hérode. Joie de partir en Egypte et de sauver l'Enfant.
Ô Gardien vigilant et Ami intime du Verbe incarné, glorieux saint Joseph ! Combien n’avez-vous pas souffert pour nourrir et servir le Fils du Très-Haut, particulièrement quand vous avez dû fuir en Égypte ! Mais aussi, quelle ne fut point votre joie d’avoir toujours ce Dieu avec vous, et de voir tomber à votre arrivée les idoles des Égyptiens !
Par cette douleur et cette allégresse obtenez-nous de tenir loin de nous le tyran infernal, spécialement par la fuite des occasions dangereuses, afín que toutes les idoles des affections terrestres tombent de notre cœur et qu’entièrement consacrés au service de Jésus et de Marie, nous ayons le bonheur de vivre uniquement pour eux et de mourir dans leur amour.
VI. Le règne d'Archélaus. L'installation à Nazareth.
Ô Ange de la terre, glorieux saint Joseph, qui avez vu avec admiration, le Roi du ciel soumis à vos moindres volontés ! Votre joie de le ramener d’Égypte fut troublée par la crainte d’Archelaus ; mais, rassuré par l’Ange, vous avez eu la consolation d’aller demeurer à Nazareth dans la compagnie de Jésus et de Marie.
Par cette douleur et cette allégresse, obtenez-nous d'écarter de notre cœur toute crainte nuisible, et de posséder la paix de la conscience, afin que nous ayons la confiance de vivre avec Jésus et Marie, et de mourir au milieu d’eux.
VII. Jésus perdu et retrouvé au temple.
Ô Modèle de sainteté, glorieux saint Joseph ! Après avoir perdu, sans qu’il y eût de votre faute, l’Enfant Jésus, et l’avoir cherché durant trois jours avec une douleur profonde, vous avez été comblé de joie, en retrouvant votre vie dans le Temple, au milieu des Docteurs.
Par cette douleur et cette allégresse, nous vous supplions du fond du cœur d’intercéder pour nous, afin que nous ne perdions jamais Jésus par quelque faute grave, et que, si ce malheur nous arrive, nous le cherchions avec douleur et avec une ardeur infatigable, jusqu’au moment où nous le retrouvions favorable, surtout à notre mort, pour aller le posséder au ciel, et y chanter éternellement avec vous ses divines miséricordes.
Suivez-nous